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Vernissage le 19 août
Exposition du 1 août au 2 septembre
LE CORPS EN QUESTION?
Heure d'ouverture
Lun à Jeu : 10h - 17h
Ven : 10h - 20h
Sam et Dim : 13h - 16h30
Lieu
Galerie Éclats 521 Art Contemporain
«Le Corps en Question ?»
Une exposition collective dirigée par le professeur Norman Cornett. À travers des œuvres photographiques, picturales et performatives, des artistes internationaux explorent la beauté, la vulnérabilité et la diversité des corps hors normes. Une invitation à célébrer la pluralité des identités et à repenser notre regard sur le corps.
À l’occasion du Mois de la Fierté, la Galerie Éclats présente «Le corps en question ?»
Une exposition collective rassemblant des artistes internationaux d’horizons variés sous la direction du commissaire, le professeur Norman Cornett. Cette proposition audacieuse interroge la représentation du corps à travers des œuvres où la lumière révèle la vulnérabilité, la force et la pluralité des identités. Entre photographie, peinture et geste capté, les artistes célèbrent la beauté singulière des corps en marge des normes. Une invitation à repenser notre regard, à embrasser la diversité, et à célébrer l’humain dans toute sa présence, sa chair et sa vérité.
L’exposition « Le corps en question ? » a le privilège de compter deux figures éminentes du paysage culturel montréalais comme co-présidents d’honneur : Dorothy W. Williams et H. Nigel Thomas. Leur présence incarne les valeurs de diversité, de transmission et d’ouverture qui traversent ce projet.
Dorothy W. Williams est historienne, chercheuse et éducatrice. Spécialiste de l’histoire des Noirs au Québec, elle a consacré sa carrière à documenter la présence afrodescendante à Montréal et au Canada. Ses ouvrages de référence, Blacks in Montreal 1628-1986 et The Road to Now, ont permis de révéler une mémoire souvent occultée. En fondant The ABC’s of Canadian Black History, elle a ouvert un espace pédagogique essentiel, où l’histoire devient outil de reconnaissance et de transformation. Sa voix, rigoureuse et engagée, résonne avec la volonté de cette exposition : redonner au corps toute sa charge historique, politique et sensible.
H. Nigel Thomas, romancier, poète et essayiste est l’une des figures majeures de la littérature anglophone québécoise contemporaine. Auteur de romans tels que Spirits in the Dark ou No Safeguards, il explore dans ses œuvres les questions d’identité, d’immigration, d’homosexualité, de langue et de race, avec une finesse psychologique rare. Son engagement dans l’enseignement et son apport littéraire ont fait de lui une voix incontournable des diasporas noires et LGBTQ+ au Canada.
En tant que co-présidents d’honneur, Dorothy W. Williams et H. Nigel Thomas incarnent une mémoire vivante, une parole libre et une vision résolument inclusive. Leur appui donne à «Le corps en question ?» une résonance élargie, ancrée dans les luttes pour la reconnaissance, la justice et la beauté des identités plurielles.
Professeur Norman Cornett – Commissaire de l’exposition
Penseur iconoclaste, éducateur hors-norme et passeur entre les mondes artistiques, culturels et spirituels, le professeur Norman Cornett est reconnu pour son approche pédagogique novatrice, qu’il nomme « dialogique ». À la fois historien des idées, théologien et spécialiste des relations interculturelles, il a enseigné à l’Université McGill pendant plus de deux décennies, façonnant des générations d’esprits critiques.
Sa méthode fondée sur le dialogue créatif a trouvé un écho particulier dans le milieu des arts, où il agit comme commissaire d’exposition, conseiller culturel et modérateur de rencontres publiques. Il collabore régulièrement avec des artistes visuels, écrivains, musiciens et penseurs engagés dans des démarches transdisciplinaires.
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Pour l’exposition « Le corps en question ? », Norman Cornett signe un commissariat audacieux et profondément humaniste. Son choix d’œuvres, à la croisée de la photographie, de la peinture et de l’engagement social, reflète sa volonté de créer un espace où les corps s’expriment dans leur vérité plurielle. En donnant voix à la fluidité des identités, à la mémoire incarnée et aux tensions esthétiques du présent, il fait de cette exposition un véritable lieu de dialogue, fidèle à sa conviction que « l’art est un pont entre les consciences ».