Artiste multidisciplinaire canadienne-arménienne, Lousnak est née au Liban. À l’âge de onze ans, elle fuit la guerre civile, trouvant d’abord refuge à Londres, puis à Paris, avant de s’établir à Montréal en 1982.

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Militante de la mémoire, Lousnak a fait du souvenir un engagement à la fois humanitaire et politique. Le devoir de mémoire prend chez elle plusieurs formes. À la fin des années 1990, elle crée Parlons génocides, un événement qui conjugue arts visuels et arts de la scène afin de sensibiliser le public aux atrocités passées et présentes à travers l’expression artistique.

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Dans la série de portraits intitulée Dessiner pour garder la main agile, elle rend hommage à des figures qui l’ont profondément inspirée. L’une de ses œuvres récentes, Drapeaux Blancs, est une installation participative dédiée à la mémoire des enfants tués dans les conflits armés.

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Les thèmes centraux de son œuvre incluent l’Amour, la Paix, la Guerre et l’Environnement. Lousnak interroge notamment l’Amour comme réponse possible aux crises, mais aussi comme vecteur d’expression, notamment à travers la réintroduction de la figure de la déesse de l’Amour dans ses créations. Depuis plus de vingt ans, elle travaille avec le même modèle, développant une recherche en profondeur autour de la représentation du corps et de l’émotion.

 

Sa démarche artistique repose sur la primauté du concept sur le matériau. Elle privilégie une grande liberté formelle, explorant une variété de supports – pierre, papier, argile ou autres – choisis en fonction de leur adéquation avec l’idée développée.

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« Je cherche à provoquer une réponse émotionnelle chez le spectateur, à communiquer des sentiments profonds et à susciter une réflexion sensible. L’art devient ainsi un espace de dialogue et d’introspection, permettant au public d’expérimenter et de comprendre des réalités complexes à travers une expérience esthétique. »  Lousnak