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Won Ch. Kimetarx

Pénétrer dans l’univers artistique de Kimetarx, c’est comme s’aventurer dans une clairière secrète au cœur d’une forêt architecturale, un lieu où l’imaginaire prend racine et s’épanouit librement. Rejetant les approches traditionnelles centrées sur la seule conception de l’espace, Kimetarx fusionne les codes de l’architecture avec l’élan créatif de l’art visuel pour façonner des récits inédits. Ses œuvres ne sont pas de simples représentations picturales : elles deviennent des illustrations spéculatives, nourries par les fondements théoriques, narratifs et graphiques de l’architecture visionnaire, narrative et de papier.

Le style artistique de Kimetarx fusionne l’architecture spéculative avec une esthétique biomorphique et narrative. Les formes organiques et modulaires rappellent des figures totémiques ou anthropomorphes, enveloppées de grilles architecturales évoquant des enveloppes numériques ou des structures futuristes. Chaque composition semble émerger d’un monde parallèle où l’espace bâti dialogue avec la fiction et la science. Des éléments techniques — annotations, perspectives en coupe, symboles mathématiques — renforcent l’illusion d’un projet architectural plausible, tout en conservant une forte dimension poétique et critique. Ce langage visuel hybride défie les limites entre art, design et architecture visionnaire.

Cette série architecturale de Kimetarx explore une dimension spéculative et symbolique de l’architecture, où les structures deviennent des entités hybrides, mi-organiques, mi-mécaniques. Chaque œuvre semble surgir d’un rêve utopique ou d’un cauchemar technologique, fusionnant corps, édifices et paysages urbains. Les formes allongées et monumentales évoquent des totems ou des artefacts rituels, tandis que les textures et les motifs géométriques suggèrent une influence de l’architecture visionnaire et de la science-fiction. L’artiste détourne les fonctions classiques du bâti pour créer un langage narratif : gratte-ciel anthropomorphes, ponts-serpents, phallus-machines ou villes-matrices deviennent les pièces d’un récit allégorique sur le pouvoir, le désir et la mémoire collective. L’ensemble propose une critique implicite de l’urbanisme standardisé, tout en célébrant l’imaginaire comme outil de reconstruction du monde. Ces visions, à la fois futuristes et archaïques, interrogent le rapport entre humanité, territoire et architecture dans une ère de mutation.

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